La société VPO (Valeurs précieuses et or), spécialisée dans le rachat d’or, d’argent et de platine aux particuliers installée à Nîmes (117 salariés, CA 2010 : 46 M’) a été placé en redressement judiciaire. La société, crée en 2004, rachète les bijoux de famille de façon itinérante pour les refondre et ensuite les recycler dans les circuits industriels et médicaux.
Grâce à un réseau commercial d’une centaine d’agents, l’entreprise sillonne la France des tabac-presse où elle installe régulièrement des comptoirs d’achats pour une durée de deux jours dans le but d’acheter les métaux précieux (or, platine, argent) enfermés dans les placards des particuliers.
Les opérations sont encadrées car l’acheteur est soumis de tenir à jour un cahier de police comportant une pléiade de mentions quant au prix payé, à la matière, le poids, mais aussi l’identité du vendeur.
En plus de ce « business model » peu scrupuleux, qui exploite à fond le filon de la crise, les prix pratiqués par VPO pour le rachat de l’or sont extrêmement bas : L’ancien leader français du secteur, rachete au particulier 22 ‘ par gramme d’or fin 24 carats. Soit 17 ‘ de moins que le cours en bourse’
Ce nouvel épisode démontre bien que ce secteur économique, objet de fantasmes (11 000 professionnels, dont les bijoutiers, sont recensés par l’État), mérite d’être plus encadré.
Auteur/autrice : Jean-Claude
C’est une enquête menée en 2012 par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) qui révèle un taux élevé d’ anomalies dans ce secteur souvent décriés pour son opacité et ces commerçants peu scrupuleux.
Ainsi, cet organe rattaché au ministère de l’économie et des finances ne vient pas contredire les a priori du secteur. Cette étude a été fait sur 463 établissements et montre que 251 d’entre eux se trouvé en situation d’anomalie soit un taux de 54,2%. À noter que les « établissements » contrôlés ne sont pas uniquement des établissements spécialisés mais également des bijouteries, des vendeurs itinérants ou lors des brocantes.
La plupart des infractions sont des publicités trompeuses avec la garantie d’un achat « en cash » ou « en toute discrétion ». Alors que la réglementation actuelle ne permet pas de règlement en cash est la présentation obligatoire de votre nom et pièce d’identité dans un registre.
Ainsi, cette enquête confirme la nécessité pour le gouvernement de renforcer la régulation de ce secteur.
Alors que nous annoncions la semaine dernière le désir de M.Hamon d’encadrer le commerce d’achat/vente d’or. La réaction de ces commerçants ne s’est pas fait attendre et c’est à travers le SNIMEP, premier syndicat des négociants en métaux précieux, que le mécontentement s’est fait entendre.
En effet, le président de la SNIMEP, Laurent Schwartz qui n’est d’autre que le patron de l’un des leaders du rachat d’or en France, a déclaré « impraticable et dangereuse » une mesure sur un possible délai de rétractation de 7 jours pour le client. Selon lui et la majorité de la profession, cette mesure, indépendamment des deux modes d’application, serait dangereuse.
Dans un premier cas, il y aurait une obligation pour les commerçants de stocker l’or pendant une semaine, entraînant inévitablement des risques liés à la sécurité alors que les bijoux sont actuellement envoyées à la fonderie le jour même. Dans un deuxième cas, où les clients garderaient leurs bijoux pendant une semaine, un problème de fluctuation des cours entre en jeu et peut modifier le devis initial entraînant forcément un préjudice pour l’une des deux parties.
Cette mesure aurait également tendance à pousser à la fraude les commerçants qui, selon le syndicat, seraient incité à faire des devis antidatés afin de répondre à la demande de clients dans le besoin.
Cette vision partisane est difficilement compréhensible du point de vue du consommateur surtout lorsque l’on connait les résultats d’une étude faite par l’Institut Nationale de la Consommation, qui fait état de nombreux abus de la part de ces agences.
Mise à Jour 29/05 : Le syndicat National de l’Achat d’Or et de Bijoux (SNAOB) s’est rallié à l’avis émis par la SNIMEP en estimant qu’un délai de rétraction du client n’est pas viable. Cependant, durant une interview entre le président du SNAOP, Jean Pierre de Boutselis, et le député Jean Louis Christ des propositions pour encadrer ce secteur ont été débattus.
Retrouvez toutes les autres propositions émises dans le communiqué officiel de la SNAOP
Les agences et comptoir qui pratique l’achat vente d’or sont critiqué par des bijoutiers cambriolés. Les critiques envers ces nouveaux commerces viennent d’une propriétaire de deux bijouteries dans la région de Périgueux. « C’est la faute aux commerces d’achat et de vente d’or si les gens viennent nous voler ! « Ces propos sont une réaction à chaud d’une commerçante tout juste cambriolé, mais sont-ils fondés ?
Un franchisé des « Comptoir Nationale de l’or » répond à ces accusations en annonçant un respect stricte des nouvelles mesures de sécurité. Selon lui, toutes les agences subissent désormais des contrôles et se voient infliger de sévère amendes en cas de non-respect de la tenue du livre de police électronique comprenant l’identité et les coordonnées de toutes personnes vendant de l’or. De plus, le paiement par chèque est obligatoire obligeant les personnes qui vendent leur or à se présenter à leur banque pour encaisser le chèque, accentuant la traçabilité des ventes.
Cependant, le gérant d’une agence confirme que les vendeurs ambulants sont plus difficiles à contrôler de par leurs perpétuels déplacements. Il assure tout de même que les cambrioleurs de bijouterie possèdent leur propre filière à travers l’Europe pour fondre et revendre cet or.
On appelle «pierres précieuses» les quatre gemmes suivantes: le diamant, l’émeraude, le rubis, le saphir. Transparentes et rares, ces quatre gemmes valent très cher et leur présence sur un bijou en augmente fortement la valeur et le prix. Cependant, OrPostal ne s’intéressant exclusivement au rachat d’or, les pierres précieuses ne sont aucunement rachetées ni prises en compte par nos services.
Puis-je revendre mes pierres précieuses à OrPostal ?
Comme leur nom l’indique, les pierres précieuses sont rares et font parfois toute la beauté et la richesse d’un bijou. Cependant, les pierres précieuses, tout comme les pierres fines, ne sont pas prises en compte par OrPostal. Peu importe que le bracelet, la bague ou le collier que vous nous envoyez comporte un diamant ou un saphir, la seule chose qui nous intéresse, c’est la teneur en or fin de vos bijoux et la quantité en grammes d’or que nous recevons.
OrPostal ne tient pas compte des pierres précieuses
Vous souhaitez vendre vos bijoux en or à OrPostal et vous prévoyez de nous faire parvenir une bague, un collier ou un bracelet en or contenant des pierres précieuses ? Vous pouvez nous envoyer vos biens, mais sachez que les pierres fines et les pierres précieuses incrustées ou présentes sur vos bijoux ne seront pas du tout prises en compte lors de l’évaluation de vos bijoux dans nos laboratoires : seule la teneur en or fin est estimée, et elle seule vous sera payée. Les bijoux en or que nous recevons sont ensuite fondus afin de créer des lingots d’or ou de nouveaux bijoux. Les pierres fines et les pierres précieuses n’ont aucune utilité dans ce processus : c’est pourquoi nous ne les rachetons pas.
Vous pouvez facilement revendre vos pièces d’or mais vous devez avant tout identifier le type de pièce que vous allez vendre.
Il y a 2 grands types de pièces d’or, les pièces d’investissement et les pièces de collections. Les deux types de pièces peuvent se revendre assez facilement mais la revente d’une pièce d’investissement sera bien plus facile dans la majorité des cas. Regardons les caractéristiques de ces deux types de pièces d’or
Elles correspondent aux pièces modernes, elles sont frappées dans un grand nombre d’exemplaire et avec une version chaque année. En règle générale, ce sont des grandes entreprises appelées « Monnaies » qui les fabriquent et elles sont souvent en relation avec le gouvernement d’un pays. Ainsi, aux États-Unis, on trouvera l’US Mint ou la « Royal Canadian Mint » au Canada.
Pour ce type de pièce, il est facile de les revendre car elles sont faite quasiment exclusivement pour l’investissement et ont un prix qui s’approche de poids en or qu’elle contient.
Ainsi, il suffit de vous rendre chez le numismatique le plus près de chez vous, et il devrait vous la reprendre à un prix proche du cours actuel
Vous hésitez à revendre votre or, cependant ce n’est peut-être pas le bon timing. En effet, regardez cette interview vidéo de Egon Von Greyerz, un spécialiste du marché des métaux précieux.
Selon lui, le plus fort de la crise est devant nous avec notamment un risque d’hyperinflation (forte augmentation des prix dû à une monnaie qui ne vaut plus rien). À ce moment, l’or sera alors très demandé et les réserves insuffisantes, son prix devrait alors explosé.
Voir la vidéo :
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2018 prévoit de surtaxer trois biens considérés comme ‘ostentatoires’ : les voitures de sport, les yachts et les métaux précieux.
L’or est donc considéré par l’État français comme étant ‘ostentatoire’, alors que la plupart des investisseurs le voient comme une valeur refuge, un moyen de préserver son patrimoine’
Au moment de vendre votre or, vous avez le choix entre deux régimes d’imposition : une taxation au taux forfaitaire (appliquée au montant du produit de cession, et non à la plus-value) ou une imposition au titre des plus-values sur biens meubles, à condition d’avoir gardé une preuve de l’achat.
Dans les deux cas, la note fiscale va s’alourdir dès 2018 :
‘ Le taux de la taxe forfaitaire sur la vente de métaux précieux, comme l’or, le platine, l’argent, les débris de métaux précieux et les monnaies postérieures à 1800, passe de 10 à 11%. En tenant compte de la CRDS (0,5%), l’imposition globale sur le montant de cession de l’or est désormais de 11,5%.
‘ À la place de cette taxe forfaitaire, les vendeurs d’or peuvent opter pour le régime de la plus-value (différence entre le prix de vente et le prix d’acquisition). Pour cela, il faut impérativement présenter au fisc une preuve d’achat de l’or, avec mention du prix consenti. Avec le relèvement prévu de la CSG, la taxation sur la plus-value réelle est portée à 36,2% depuis 1er janvier 2018.
En outre, en optant pour le régime des plus-values, il faudra désormais attendre 22 ans de détention pour être totalement exonéré, alors que 12 ans suffisaient avant 2014.
Petite compensation : l’or n’est plus soumis à l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), cet impôt ayant été supprimé depuis le 1er janvier 2018.
À la majorité écrasante (56-13), la Chambre des représentants de l’Idaho a voté aujourd’hui la suppression des taxes sur les métaux précieux (pièces et lingots d’or et d’argent).
L’instigateur du projet de loi Mike Moyle (R) et tous les Républicains ont voté pour la mesure. Si le Sénat, contrôlé par les Républicains, emboîte le pas et que le Gouverneur Butch Otter (R) signe le projet de loi, les citoyens de l’Idaho seront en mesure de mieux utiliser l’or et l’argent sous forme d’épargne pour se protèger de la dévaluation continue de la monnaie américaine.
Avec l’appui de la Sound Money Defense League, dIdaho Freedom Foundation, Money Metals Exchange et des militants d’organismes populaires, le HB 206 élargit l’exonération de la taxe sur la vente existante en Idaho afin de mettre fin à l’impôt sur les plus-values réalisées lors de la vente de métaux précieux physiques et des lingots monétisés.
« Selon la Constitution des États-Unis, l’article I, section 10, il n’y a qu’une chose qu’un État peut déclarer comme monnaie si ils pensent que notre monnaie fédérale est détraquée et certains diront que notre monnaie fédérale est déjà détraquée », a déclaré le représentant Ron Nate.
« Si nous ne permettons pas aux gens de déclarer les pertes en capital sur les billets émis par la Réserve fédérale ou sur leurs avoirs en dollars, il serait injuste de taxer leurs avoirs en or et argent. Dans la Constitution des États-Unis, l’or et l’argent sont les seules alternatives que l’État peut autoriser comme monnaie. Il est injuste de l’imposer, comme il est injuste de taxer les pertes en capital sur les billets émis par la Réserve fédérale » à ajouté Ron Nate.
En vertu de la loi en vigueur, le contribuable qui vend ses métaux précieux peut réaliser une plus-value en billets de la Réserve fédérale ‘ plus communément appelés « dollars ». Cette plus-value n’est pas nécessairement un gain réel. C’est souvent un gain nominal qui résulte simplement de l’inflation créée par la Réserve fédérale et de la diminution du pouvoir d’achat du dollar. Pourtant, ce gain nominal est imposé au niveau fédéral ‘ et une deuxième fois par l’Idaho.
Sous la loi HB 206, les gains et les pertes de métaux précieux déclarés dans la déclaration de revenus fédérale du contribuable seront déduits du calcul du revenu imposable par l’État de l’Idaho.
« Les mesures qui découragent la propriété de métaux précieux réduisent la probabilité que les citoyens de l’Idaho prennent des dispositions adéquates contre l’inflation et les turbulences financières causées par le système de la Réserve fédérale », a déclaré Stefan Gleason, directeur de la Sound Money Defense League. « Les lingots d’or et d’argent sont déjà exonérés de la taxe de vente de l’Idaho. HB 206 supprime la dissuasion finale dans la législation fiscale de l’Idaho qui s’oppose à la propriété de métaux monétaires. »
Les États prennent des mesures pour défendre la monnaie saine, car le système monétaire américain, géré en grande partie par la Réserve fédérale, a dramatiquement baissé le pouvoir d’achat de la monnaie, notamment pour les épargnants et salariés.
Les législateurs de l’Utah et de l’Oklahoma ont déjà adopté des mesures fiscales similaires et l’Arizona devrait adopter sa propre version du HB206 au cours des prochianes semaines. D’autres États comme le Tennessee, le Maine et l’Alabama travaillent l’élimination de la « sales tax » (TVA) sur les métaux précieux ‘ tout comme l’Idaho et plus de 20 États l’ont déjà fait.
Source : http://news.goldseek.com/GoldSeek/1489516918.php
Commentaire de l’équipe Rachator.com : À noter que la fiscalité française n’évolue pas dans ce sens puisque la taxe sur les plus-values a subit un durcissement de l’exonération au cours des dernières années. En effet, il faut désormais attendre 12 ans de détention avant de bénéficier d’une exonération totale. Sur les bijoux, la fiscalité appliquée est de 10,5% (10% de taxe à la revente et 0,5% de CRDS). Pour en savoir plus, visitez notre page sur la fiscalité du rachat d’or.
Il y a quelques semaines, c’était le premier ministre Manuel Valls qui abordé le problème de réglementation du rachat d’or. Ces jours-ci, c’est le ministre de la consommation Benoit Hamon qui s’attaque à ce secteur en pleine expansion en affirmant vouloir encore plus encadrer ce commerce.
La conjoncture actuelle est idéale pour ce genre de commerce avec d’une part une grave crise qui oblige les personnes à vendre leurs biens les plus précieux contre de l’argent disponible rapidement. Et d’un autre côté, cette même crise qui pousse le cours du métal jaune vers des sommets pour osciller autour des 40 000 euros le kilo. Une des conséquences directes est la multiplication des boutiques et sites internet spécialisés, passant ainsi de 1000 à 3000 enseignes pour vendre votre or.
Malheureusement, le consommateur n’a pas vu sa législation évolué et il risque ainsi de se faire biaisé par manque de réglementation. Selon la dernière étude de l’Institut National de la Consommation (INC), 97% des cas montrent qu’il y a une sous-évaluation d’environ 20% de la valeur des bijoux et autres objets en or.
Au vue de des chiffres, le ministre de la consommation veut imposer de nouvelle règle pour protéger le vendeur. Par exemple, un délai de rétractation d’une semaine pourrait devenir obligatoire dans les prochaines semaines. La série de mesure n’enchante pas certaines enseignes, estimant qu’elles ont déjà des contraintes suffisantes comme le paiement par chèque ou la tenue d’un livre de police.