Le projet de loi de finances (PLF) pour 2018 prévoit de surtaxer trois biens considérés comme ‘ostentatoires’ : les voitures de sport, les yachts et les métaux précieux.
L’or est donc considéré par l’État français comme étant ‘ostentatoire’, alors que la plupart des investisseurs le voient comme une valeur refuge, un moyen de préserver son patrimoine’
Au moment de vendre votre or, vous avez le choix entre deux régimes d’imposition : une taxation au taux forfaitaire (appliquée au montant du produit de cession, et non à la plus-value) ou une imposition au titre des plus-values sur biens meubles, à condition d’avoir gardé une preuve de l’achat.
Dans les deux cas, la note fiscale va s’alourdir dès 2018 :
‘ Le taux de la taxe forfaitaire sur la vente de métaux précieux, comme l’or, le platine, l’argent, les débris de métaux précieux et les monnaies postérieures à 1800, passe de 10 à 11%. En tenant compte de la CRDS (0,5%), l’imposition globale sur le montant de cession de l’or est désormais de 11,5%.
‘ À la place de cette taxe forfaitaire, les vendeurs d’or peuvent opter pour le régime de la plus-value (différence entre le prix de vente et le prix d’acquisition). Pour cela, il faut impérativement présenter au fisc une preuve d’achat de l’or, avec mention du prix consenti. Avec le relèvement prévu de la CSG, la taxation sur la plus-value réelle est portée à 36,2% depuis 1er janvier 2018.
En outre, en optant pour le régime des plus-values, il faudra désormais attendre 22 ans de détention pour être totalement exonéré, alors que 12 ans suffisaient avant 2014.
Petite compensation : l’or n’est plus soumis à l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), cet impôt ayant été supprimé depuis le 1er janvier 2018.